Du 10 au 15 février 2019 : retour dans le Nord
- Dimanche 10 février
Aéroport. Je passe le premier portique sans problème : fouille au corps, cobaye pour tester si j'ai du métal sur la peau...
Au moment d'embarquer, je remarque un nouveau système, une hôtesse vérifie notre identité et puis nous devons scanner notre billet ( ça ressemble vachement à un portique ce truc). Je lui explique donc le problème..".non, non ce n'est pas un portique, vous ne risquez rien" J'y vais, alors, peu convaincue. A peine ai-je scanné mon billet que je déclenche tout le système de sécurité ! Je me retourne vers l'hôtesse (avec mon regard- pas- contente-quand- un- élève- n'a-pas-fait-ses-devoirs) : " Je vous avais prévenue,non ?
Là, une de ses collègues et des types de la sécurité arrivent ( Louis se barre discrètement vers l'avion. Merci pour la solidarité !). Ils n'ont le temps ni de me fouiller ni de me parler. Car d'emblée, je les préviens que j'avais tout expliqué. Basta ! Et je me barre rejoindre Louis.
Le soir, ma thérapeute attitrée vient souper à la maison avec sa petite famille. J'ai oublié de parler de ma thérapeute, très vieille amie que j'ai retrouvée l'été dernier. Elle m'avait expliqué, durant nos marches matinales en pleine campagne ( elle d'un pas léger, moi haletant ) qu'elle avait fait une formation de réflexologie. Juste avant de me faire hospitaliser, elle m'avait manipulée, elle avait enlevé toutes les tensions. Et même, elle m'avait ôté l'envie de fumer.
Je pense qu'elle a été un des maillons qui ont fait que j'ai pu être aussi optimiste et souriante au mois d'août. Grâce à ses conseils, je porte, depuis, des bracelets faits de pierres protectrices, bienfaisantes ( sept bracelets au poignet ! Zen je suis !).
- Lundi 11 février : CHU
J'étais persuadée d'y aller pour rencontrer un ORL et faire le bilan post-opératoire des 6 mois. Non, j'y vais pour faire des tests en cabine. C'est avec le même technicien qu'en 2016. Celui qui avait pratiqué les audiogrammes avec mes oreilles remplies d'eau.
" On va commencer par l'implant de l'oreille gauche". Dès le départ, le ton est donné. Euh, je suis implantée à droite. Je constate qu'il a pris le temps de jeter un oeil sur mon dossier, hein ! Il connait sa patiente. Il est accompagné d'une stagiaire ( repérable à son carnet de notes) et qui respire la joie de vivre ! Cool, ça va être fun ce matin !
" Bon, vous allez répéter des phonèmes, enfin des syllabes, vous voyez?" ( Oui, je vois clairement, j'ai fait des études de phonologie mais je garde la remarque pour moi).
Je me retourne vers la baffe 4 et je répète ce que j'entends. J'ai le sourire aux lèvres, je pense à Claude, nous avons vraiment bien travaillé.
Tests avec la prothèse, avec les deux ...plus ou moins fort.
Puis viennent les listes de mots...je les reconnais ces mots : le veston, ...le rebond...le refus...J'entends encore Sylvain me les dicter en cabine, il y a un certain temps ! Faudrait qu'ils pensent à les changer, nan?
Et à chaque fin de liste, j'entends le technicien dire à la stagiaire ou à l'ortho qui nous a rejoints ; 10/10, 10/10 ....( peu fière, j'avoue! )
L'orthophoniste vient me dire que je vais faire un exercice difficile : répéter des phrases avec un fond sonore de plus en plus bruyant...ça va être dur.
Ok, je m'y suis exercée avec Claude et je sais que ce n'est pas mon fort.
Et là, j'entends " Et elle ne revient pas avant jeudi". Je répète. "Il faudrait peut-être l'appeler" Je répète.
" On n'a pas encore commencé !" (Ah vous papotiez...)
L'exercice démarre ...au début c'est du beurre. "Il faut penser à réparer la toiture". " Les enfants reviennent pour goûter" ( je vous les file si jamais un jour vous passez le test, histoire de d'échanger de bons procédés !). Puis, je ne comprends plus rien. Les paroles se mêlent aux bruits de fond.
Je fais signe pour dire que c'est bon pour moi. L'exercice se termine, je me retourne en leur demandant ce que je n'ai pas compris. " Vous savez, nous non plus, on ne comprend pas" (D'accord!)
L'orthophoniste me fait la remarque que je travaille très bien avec l'orthophoniste ( ben oui! ).
Je leur explique le problème que j'ai rencontré à Nice et qu'heureusement, Jacqueline est toujours présente.
Il me sort qu'elle va bientôt partir en retraite, que dans 2 ou 3 ans il n'y aura plus personne, que le personnel sera renouvelé dont la stagiaire "joyeuse" ( youhou !)
A-t-il seulement conscience de ce qu'il vient m'annoncer? Moi, qui réfléchit au second implant, non mais allô! Je repars ...avec maman ...on en rit ....jaune.
L'après-midi, je rends visite à mon père. Il a l'air en forme. Il s'exprime en écrivant sur une ardoise. Je lui demande de parler. " Je ne sais plus parler". Ben, je lis sur tes lèvres, papa, sans difficulté...
-Mardi 12 février : retrouvailles avec une amie au café. Je comprends tout, c'est limpide. je lui narre mon expérience. J'apprendrai que c'est elle qui a posté le premier commentaire sur le blog ( merci mon amie la C....). Elle me présente sa fille qui pratique l'hypnose. J'ai rdv avec elle jeudi matin.
- Mercredi 13 février : réglages et bilan ortho
Enfin des réglages Je retrouve l'audioprothésiste et la stagiaire du mois d'octobre ( hyper souriante celle-là!).
Bilan ortho top du top !!! Encore une fois, je constate que je travaille super bien avec Claude. Je parle du second implant car l'ortho constate que la prothèse m'induit en erreur pour le repérage des phonèmes. Bref, je comprends nettement mieux qu'avec l'implant. Je suis sortie de là, très heureuse.
Je n'aurai vu ni Jacqueline, ni la dame à l'accueil ( dont je ne sais toujours pas le prénom!).
Le soir, je suis allée manger chez Véro où j'ai revu des anciennes collègues. J'étais vraiment heureuse de les revoir !!!
- Jeudi 14 février : hypnose
Je me suis fait hypnotiser pour la première fois. Drôle d'expérience. Consciente mais je ne contrôlais plus rien. J'avais l'impression d'entendre une voix qui me parlait alors que c'était la mienne. Impression d'une grande sérénité, une grande paix intérieure, un bien-être absolu. Franchement, c'était top.
Cette semaine passe à une vitesse incroyable. J'ai des acouphènes à l'oreille droite, je dois être fatiguée. Ils me réveillent la nuit .
J'ai pris la décision pour la seconde oreille. Louis n'y voit pas trop l'intérêt puisque je comprends avec un seul implant. Maman lui a très bien résumé la situation : un implant, c'est la télé en noir et blanc, deux implants c'est la télé en couleurs !!
- Dimanche 10 février
Aéroport. Je passe le premier portique sans problème : fouille au corps, cobaye pour tester si j'ai du métal sur la peau...
Au moment d'embarquer, je remarque un nouveau système, une hôtesse vérifie notre identité et puis nous devons scanner notre billet ( ça ressemble vachement à un portique ce truc). Je lui explique donc le problème..".non, non ce n'est pas un portique, vous ne risquez rien" J'y vais, alors, peu convaincue. A peine ai-je scanné mon billet que je déclenche tout le système de sécurité ! Je me retourne vers l'hôtesse (avec mon regard- pas- contente-quand- un- élève- n'a-pas-fait-ses-devoirs) : " Je vous avais prévenue,non ?
Là, une de ses collègues et des types de la sécurité arrivent ( Louis se barre discrètement vers l'avion. Merci pour la solidarité !). Ils n'ont le temps ni de me fouiller ni de me parler. Car d'emblée, je les préviens que j'avais tout expliqué. Basta ! Et je me barre rejoindre Louis.
Le soir, ma thérapeute attitrée vient souper à la maison avec sa petite famille. J'ai oublié de parler de ma thérapeute, très vieille amie que j'ai retrouvée l'été dernier. Elle m'avait expliqué, durant nos marches matinales en pleine campagne ( elle d'un pas léger, moi haletant ) qu'elle avait fait une formation de réflexologie. Juste avant de me faire hospitaliser, elle m'avait manipulée, elle avait enlevé toutes les tensions. Et même, elle m'avait ôté l'envie de fumer.
Je pense qu'elle a été un des maillons qui ont fait que j'ai pu être aussi optimiste et souriante au mois d'août. Grâce à ses conseils, je porte, depuis, des bracelets faits de pierres protectrices, bienfaisantes ( sept bracelets au poignet ! Zen je suis !).
- Lundi 11 février : CHU
J'étais persuadée d'y aller pour rencontrer un ORL et faire le bilan post-opératoire des 6 mois. Non, j'y vais pour faire des tests en cabine. C'est avec le même technicien qu'en 2016. Celui qui avait pratiqué les audiogrammes avec mes oreilles remplies d'eau.
" On va commencer par l'implant de l'oreille gauche". Dès le départ, le ton est donné. Euh, je suis implantée à droite. Je constate qu'il a pris le temps de jeter un oeil sur mon dossier, hein ! Il connait sa patiente. Il est accompagné d'une stagiaire ( repérable à son carnet de notes) et qui respire la joie de vivre ! Cool, ça va être fun ce matin !
" Bon, vous allez répéter des phonèmes, enfin des syllabes, vous voyez?" ( Oui, je vois clairement, j'ai fait des études de phonologie mais je garde la remarque pour moi).
Je me retourne vers la baffe 4 et je répète ce que j'entends. J'ai le sourire aux lèvres, je pense à Claude, nous avons vraiment bien travaillé.
Tests avec la prothèse, avec les deux ...plus ou moins fort.
Puis viennent les listes de mots...je les reconnais ces mots : le veston, ...le rebond...le refus...J'entends encore Sylvain me les dicter en cabine, il y a un certain temps ! Faudrait qu'ils pensent à les changer, nan?
Et à chaque fin de liste, j'entends le technicien dire à la stagiaire ou à l'ortho qui nous a rejoints ; 10/10, 10/10 ....( peu fière, j'avoue! )
L'orthophoniste vient me dire que je vais faire un exercice difficile : répéter des phrases avec un fond sonore de plus en plus bruyant...ça va être dur.
Ok, je m'y suis exercée avec Claude et je sais que ce n'est pas mon fort.
Et là, j'entends " Et elle ne revient pas avant jeudi". Je répète. "Il faudrait peut-être l'appeler" Je répète.
" On n'a pas encore commencé !" (Ah vous papotiez...)
L'exercice démarre ...au début c'est du beurre. "Il faut penser à réparer la toiture". " Les enfants reviennent pour goûter" ( je vous les file si jamais un jour vous passez le test, histoire de d'échanger de bons procédés !). Puis, je ne comprends plus rien. Les paroles se mêlent aux bruits de fond.
Je fais signe pour dire que c'est bon pour moi. L'exercice se termine, je me retourne en leur demandant ce que je n'ai pas compris. " Vous savez, nous non plus, on ne comprend pas" (D'accord!)
L'orthophoniste me fait la remarque que je travaille très bien avec l'orthophoniste ( ben oui! ).
Je leur explique le problème que j'ai rencontré à Nice et qu'heureusement, Jacqueline est toujours présente.
Il me sort qu'elle va bientôt partir en retraite, que dans 2 ou 3 ans il n'y aura plus personne, que le personnel sera renouvelé dont la stagiaire "joyeuse" ( youhou !)
A-t-il seulement conscience de ce qu'il vient m'annoncer? Moi, qui réfléchit au second implant, non mais allô! Je repars ...avec maman ...on en rit ....jaune.
L'après-midi, je rends visite à mon père. Il a l'air en forme. Il s'exprime en écrivant sur une ardoise. Je lui demande de parler. " Je ne sais plus parler". Ben, je lis sur tes lèvres, papa, sans difficulté...
-Mardi 12 février : retrouvailles avec une amie au café. Je comprends tout, c'est limpide. je lui narre mon expérience. J'apprendrai que c'est elle qui a posté le premier commentaire sur le blog ( merci mon amie la C....). Elle me présente sa fille qui pratique l'hypnose. J'ai rdv avec elle jeudi matin.
- Mercredi 13 février : réglages et bilan ortho
Enfin des réglages Je retrouve l'audioprothésiste et la stagiaire du mois d'octobre ( hyper souriante celle-là!).
Bilan ortho top du top !!! Encore une fois, je constate que je travaille super bien avec Claude. Je parle du second implant car l'ortho constate que la prothèse m'induit en erreur pour le repérage des phonèmes. Bref, je comprends nettement mieux qu'avec l'implant. Je suis sortie de là, très heureuse.
Je n'aurai vu ni Jacqueline, ni la dame à l'accueil ( dont je ne sais toujours pas le prénom!).
Le soir, je suis allée manger chez Véro où j'ai revu des anciennes collègues. J'étais vraiment heureuse de les revoir !!!
- Jeudi 14 février : hypnose
Je me suis fait hypnotiser pour la première fois. Drôle d'expérience. Consciente mais je ne contrôlais plus rien. J'avais l'impression d'entendre une voix qui me parlait alors que c'était la mienne. Impression d'une grande sérénité, une grande paix intérieure, un bien-être absolu. Franchement, c'était top.
Cette semaine passe à une vitesse incroyable. J'ai des acouphènes à l'oreille droite, je dois être fatiguée. Ils me réveillent la nuit .
J'ai pris la décision pour la seconde oreille. Louis n'y voit pas trop l'intérêt puisque je comprends avec un seul implant. Maman lui a très bien résumé la situation : un implant, c'est la télé en noir et blanc, deux implants c'est la télé en couleurs !!
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